Un soir, le dieu forgeron Héphaïstos, fatigué des guerres incessantes, décida, afin de ramener la paix, de créer un trône destiné « au plus sage ». Mal lui en prit : prince, roi ou pêcheur, quiconque posait ses yeux sur ce siège  s’en estimait digne et devenait fou. « Une idée, même divine [n’] a [-t-elle pas] besoin de  la douleur humaine pour se réaliser ? ». Qui de Crésus ou de Pharaon est assez sage pour étrenner le divin cadeau ? Pourquoi pas Thalès qui lui seul devine la hauteur de la grande Pyramide ? Mais un Sage peut-il vraiment sauver la paix ? Thalès et le Trône d'Héphaïstos est une jolie fable qui invite chaque lecteur à faire sien le Gnothi seauton : Connais-toi toi-même !  L’inscription du temple d’Apollon de Delphes est aussi le point d’arrivée de Pythagore et la Grande Evasion des nombres. Révolte chez les chiffres, las d’être toujours forcés de dénombrer ou d’être soumis à « tout un tas d’opérations sans anesthésie ». 1, 2, 3  et 4 se lancent dans une quête mathématico-psychédélique qui aboutit à la révélation pythagoricienne. Elle émanera de la bouche de celui qui, étymologiquement, parle comme la Pythie : « le pair et l’impair, la musique, les triangles toutes ailes dehors, ce sont des morceaux d’une architecture immense, l’architecture de l’univers ». Les puristes pourront redécouvrir le titre phare de la collection, sur le provocant mendiant philosophe, Diogène, l’homme chien / Diogenes, homo et canis, qui fit reculer Alexandre, en édition bilingue français-latin.