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Mon livre préféré

Rémi, 9 ans, parle de ce qu'il a lu et aimé dans  enfantillages!                                                                                                                                 Ecoutez ici !

27 mars 2019

Einstein vu par un ado et par ses potes de Natacha QUENTIN, illustré par Marie de MONTI,  collection «  100% Bio », éditions POULPE FICTIONS, dès 8 ans.

Mon livre préféré Enfantillages
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C’est une biographie du célèbre physicien écrite comme une vidéo YouTube. « Ne croyez pas ce qu’il y a sur mes bulletins, prévient l’ado narrateur-présentateur. Je m’intéresse à un tas de trucs, mais il faut les présenter à ma façon ! ». Et sa façon est drôle et savante. Ça commence avec le reportage en direct de son envoyé spécial dans la chambre d’Ulm, en Allemagne, où le petit Albert naît le 14 mars 1879. « Est-il né avec une moustache et un pull marron qui bouloche ? ». Et ça finit dans la chambre d’hôpital où il meurt d’une rupture d’anévrisme le 18 avril 1955. Entre-temps, on suit l’enfant jugé insolent pour ses trop nombreuses questions, l’ado qui refuse de faire son service militaire et devient apatride (il perdra une deuxième fois sa nationalité allemande en 1934 quand les nazis la lui retirent). On le retrouve étudiant à l’école Polytechnique de Zurich, où il envoie d’imaginaires textos amoureux à sa première femme Mileva : « Tu es belle comme un solénoïde » ! Et en 1905, bingo : Einstein publie 6 articles scientifiques révolutionnaires qui lui vaudront le prix Nobel, en montrant que la lumière est à la fois une onde et une particule élémentaire. Ce voyageur du cerveau laissait vagabonder sa pensée dans des Gedankenexperimenten où il inventait ses fabuleux concepts. On nous les explique avec des gags et des dessins, même la célèbre formule E=mc², « la classe internationale, expliquer l’Univers en trois lettres et un chiffre », en utilisant par exemple Harry Potter et Voldemort  ! On apprend que les femmes s’évanouissaient en le voyant mais aussi qu’il était un père assez nul. Ses relations avec son second fils étaient « tombées en-dessous du point de congélation ». Sa dispute sur la physique quantique avec Niels Bohr est présentée comme le clash Kaaris/Booba et c’est très amusant.

On comprend qu’Einstein était un humaniste et un pacifiste qui disait que la guerre était un « cancer de l’humanité ». Selon lui : « Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude ».

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