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écoutez !

Murielle SZAC

  L'interview d' enfantillages ! 

26 juin 2019

Chronique des livres
de l'invitée
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© Esther Szac

Murielle SZAC est auteure et éditrice, après avoir été journaliste.

Elle convie petits et grands à un voyage en Grèce aussi palpitant que savant avec ses addictifs Feuilletons de la mythologie dont le 4e opus consacré à Artémis sort en version papier et audio chez Bayard Jeunesse.

Dans le sillage de la déesse de la chasse, des accouchées et des ados, on suit avec passion ce récit vieux de 3000 ans qui donne chair à nos pulsions les plus archaïques mais aussi parle de nous aujourd'hui, dans notre rapport au genre, au pouvoir, à la transmission et à l'étranger qui frappe à nos portes.

A l'image d'Artémis, pure jeune fille qui résiste l'arc en main, dans les collections " Ceux qui ont dit non " chez Actes Sud Junior, qui fête ses 10 ans, ou " Poés'idéal" chez Bruno Doucey, le front ceint d'un éternel bandeau rouge, Murielle SZAC défend une littérature de jeunesse engagée.

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Murielle Szac, quelle enfant lectrice étiez-vous ?

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Ah ! J’étais une dévoreuse de livres ! Mais moi je suis née à une époque où la littérature de jeunesse, il n’y en avait pas tant que ça. Donc ça n’était pas si simple d’arriver à en trouver. Mes parents m’achetaient beaucoup de livres dès que c’était possible. J’avais aussi une bibliothécaire et puis j’ai squatté les allées du CDI de mon collège comme personne ! J’avais toute une série de livres fétiches, comme les Bibliothèques vertes : je regardais éternellement les petits dessins sur la tranche qui font qu’on sait de quel livre il s’agit.

Fan club

ENFANTILLAGES !

On vous gâte !

Voici en  bonus l'interview in extenso de Murielle SZAC, sans les coupures des rubriques de  l'émission de radio. 

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Vous vivez une partie de l’année en Grèce. Vos livres sont-ils traduits là-bas et quelle est leur réception ?

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Je vis une partie de l’année en Crète et j’ai eu le bonheur de voir le Feuilleton d’Hermès, le premier, traduit en grec. Par rapport aux mythes, à la fois ils baignent dedans, ils vivent dedans mais à l’école, on leur apprend les mythes grecs un peu comme les cours d’Histoire. Donc, finalement, il y a un peu un désintérêt au niveau des livres pour enfants pour les histoires mythologiques. Donc il n’a pas eu le même succès là-bas qu’en France.

Le Feuilleton d'Artemis

De Muriel SZAC, illustré par Olivia SAUTREUIl, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans. Aussi en version audio.

Souvent, les enfants me demandent dans les classes quels sont les livres que je lisais quand j’étais petite et en leur répondant, je me suis aperçue d’une chose très amusante. Le livre dont je me souviens le plus, c’est Peter Pan. Quand je leur dis : « mais vous savez, c’est celui qui a des ailes et qui vole », comme ce sont les lecteurs du Feuilleton d’Hermès, ça les fait beaucoup rire.

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Comment cette enfant lectrice en est-elle arrivée à avoir pour la première fois son nom sur la couverture d’un livre ?

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Quand j’étais petite, je n’imaginais pas une seconde que les écrivains, cela pouvait être moi, certainement pas, et même pas non plus tellement des gens vivants. Et puis, en 6e, j’ai eu la chance d’avoir un auteur dans mon collège. Je dis la chance parce que ça ne se faisait pas du tout à l’époque. Il s’appelait Pierre Gamarra. Et donc, j’ai découvert que oui, un auteur, ça pouvait être quelqu’un de vivant. Je suis d’abord devenue journaliste, journaliste politique, journaliste d’actualité. C'est un métier que j’ai aimé pratiquer. C’est seulement autour de la trentaine que j’ai osé me dire : « ça ne me suffit pas d’écrire des articles ». Toutes les histoires que j’ai gardées dans mes tiroirs au fond de moi, il y a quelque chose qui me tient à cœur, je veux le raconter dans un livre.

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L'Expulsion

De Muriel SZAC, roman cadet, éditions THIERRY MAGNIER, dès 6 ans.

C’était un livre pour les enfants ?

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J’ai sauté les deux livres que j’ai écrits avant pour les adultes parce que pour moi, mon premier vrai livre, c’est un livre pour enfants. C’était mon premier roman, Un lourd silence. J’avais couvert le procès du milicien Paul Touvier à Lyon, en tant que journaliste à L’Evénement du Jeudi à l’époque. Je voulais vraiment parler de transmission et je me suis dit :  qu’est-ce que ça fait quand on a un grand-père qui a été milicien, un grand-père qui n’a pas été du bon côté, et qu’en plus on te l’a caché et que tu le découvres ? J’avais choisi d’écrire pour la jeunesse !

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Pourquoi cet amour de la littérature jeunesse ? Pourquoi cette envie d’écrire des textes pour la jeunesse ?

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Je crois d’abord que c’est une littérature très exigeante. Nos lecteurs jeunes ne nous font pas de cadeaux. Il n’y a aucune complaisance. Pour réussir un bon livre qui plaît vraiment aux enfants, il faut être très bon et je crois qu’un bon livre pour enfants plaît aussi aux adultes. L'inverse n'est pas vrai. Ensuite, j’avais envie  d’écrire pour les jeunes parce que les enfants, les adolescents, on a besoin de les nourrir, d’alimenter le feu qui est en eux, de leur donner envie de grandir, de leur donner envie de réfléchir. Et puis aussi, si nous les adultes, on avait été capables de changer ce monde-là, de faire qu’il tourne un peu moins carré, ça se saurait, mais les jeunes, eux, peut-être qu’ils vont pouvoir faire des choses…

Jacques Prévert - Non à l'ordre étab

De Muriel SZAC, collection " Ceux qui ont dit non ", éditions ACTES SUD JUNIOR, dès 10 ans.

Comment est-ce que vous expliquez ce léger dédain de la littérature générale ?

 

Tout simplement parce que ceux qui tiennent le haut du pavé dans la littérature générale ne nous lisent

pas  ! Je crois que c’est beaucoup par principe et par méconnaissance. Et puis aussi, je pense que ça parle de choses plus profondes au plan sociétal. Quel est le regard qu’on porte sur l’enfance ? Quel est le regard qu’on porte sur l’adolescent ? Par exemple, vous savez, il faut quelque chose de distrayant. Pourquoi ils n’auraient besoin que de se distraire les enfants ? Penser, non ? Est-ce que je dois mettre un nez rouge pour parler de choses graves ? Mais non, pas du tout ! Les enfants ne vivent pas dans une bulle. Ils vivent dans un monde où il y a des choses difficiles. Ils croisent des gens dans la rue. Ils se posent des questions sur eux-mêmes. Simplement, ils ont envie de connaître le monde dans sa complexité.

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Berceuses et Balladines jazz

De Muriel SZAC, illustré par Ilya GREEN, interprété par Thierry ELIEZ et Ceilin POGGI, éditions DIDIER JEUNESSE, dès la naissance.

Comment êtes-vous arrivée à ces mythes grecs ?

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Ca repart de l’enfance. Quand j’avais huit ans, neuf ans, j’ai découvert Les Contes et Légendes du monde grec et barbare qui étaient publiés chez Fernand Nathan. J’ai adoré ces histoires, ce Cheval de Troie, ces dieux, ces déesses mais à l’époque, je ne comprenais pas pourquoi on retrouvait les mêmes dieux dans des histoires séparées et j’essayais de faire le lien entre les histoires que je lisais. J’ai été rédactrice en chef dans le groupe Bayard pendant longtemps. J’étais adjointe de la directrice des rédactions de la petite enfance, je travaillais pour les plus jeunes. Et elle m’a demandé de réfléchir à la façon dont on pourrait mettre les mythes à disposition des enfants d’aujourd’hui.

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A titre personnel, pourquoi ces mythes vous parlent-ils tant ? Y a-t-il une figure en particulier qui est la vôtre ?

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Artémis, ceux qui l’ont déjà lu trouvent qu’il y a un nombre de points communs avec moi assez fort. Elle ne se laisse pas faire et elle sait dire non. J’aime beaucoup les personnages qui savent dire non. Dans les livres précédents, j’ai un peu chouchouté Antigone parce qu’elle aussi, c’est une femme qui sait dire non et qui sait défendre ses valeurs et ce à quoi elle croit. Sinon, il y a le centaure Chiron qui est le père adoptif d’Artémis et qui est un grand éducateur. Dans un autre registre, j’aime beaucoup Prométhée parce que c’est celui qui crée l’homme en opposition à Zeus, à cette figure un peu dictatoriale. Et comme il n’a plus rien à lui offrir puisque son frère Epiméthée a tout distribué aux animaux, les poils, les plumes, les griffes pour se défendre, il lui offre l’intelligence et il dit à l’homme : « Surtout, reste toujours debout ! ».

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qu’avec la généalogie ?

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C’est le plus difficile dans toute cette aventure de mes feuilletons. Mon but

c’est d’aider les enfants et les lecteurs à recréer de la continuité dans une époque de discontinuité. J’essaye de prendre comme règle d’être toujours à côté de mon héros, qu’il agisse dans chacun des épisodes et qu’on soit toujours du côté de ses émotions comme lien. Il y a un gros travail de scénario afin qu’à

 

Et ce qui est fou, c’est que ça ne tient que par la narration ! Comment

faites-vous pour vous y retrouver ? Avez-vous un tableau ?

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Non, je n’ai pas du tout de tableau. Je rentre dans leurs familles, la famille des dieux, la famille des héros. Ce sont mes personnages. Et pour mes lecteurs aussi qui sont souvent incollables en généalogie. Ils me

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Le Feuilleton de Thésée

De Muriel SZAC, illustré par Rémi SAILLARD, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans.

«

Presque tous les mythes nous parlent de manière contemporaine aiguë.

 

»

Le Feuilleton d'Ulysse

De Muriel SZAC, illustré par Sébastien THIBAULT, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans.

C’est la période du bac. Les adolescents ont à plancher en langues étrangères sur la notion «  Mythes et héros ». Qu’auriez-vous à dire, si vous étiez une jeune bachelière en 2019 ?

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Comme ça, sans préparation, spontanément, quand on me dit « héros », j’aime bien rappeler une chose importante : les grands héros de la Guerre de Troie, les plus grands héros selon Homère, ce sont des héros parce qu’ils pleurent. Achille passe son temps à pleurer pendant la Guerre de Troie : il pleure quand il perd son ami Patrocle, il pleure quand Agamemnon lui vole Briséis sa compagne, il pleure avec le père d’Hector qu’il a tué. Les Monsieur Muscle, ça va cinq minutes. Les héros comme Héraclès, les Douze Travaux, ça repose sur quelque chose de faux puisque Héraclès est avant tout un impulsif, complètement dépassé par sa violence et qui lui-même en souffre. Il est condamné à ces Travaux parce qu’il a tué femme et enfants… 

reprennent : «  ah, non, là tu t’es trompée, tu as mélangé Perséphone et Déméter ! ». Parce que

la fin de chaque épisode, il y ait un suspense, avec ce «  à suivre »,  qui fait qu’on n’ait pas envie de lâcher le fil. A l’heure de la lecture du soir, j’entends mes oreilles qui sifflent : j’entends les parents qui disent « cette maudite Muriel Szac, elle ne pouvait pas faire que ça

s’arrête ! « (rires).

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ce qui compte, c’est ce que chacun d’entre eux incarne. Je les ai tous dans ma tête comme on est habité par ses propres personnages.

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Les aèdes étaient des sortes de troubadours qui allaient de cours en cours, de villes en villes raconter ces histoires que vous racontez à présent en feuilletons donc il y avait alors un caractère éminemment oral. Vos livres pour

certains lecteurs, comme les plus jeunes, sont destinés à être lus. Comment écrivez-vous de la littérature écrite mais aussi, d’une certaine façon, de la littérature orale ?

 

J’insiste beaucoup pour qu’on continue le plus possible à lire à voix haute y compris à ceux qui savent lire.  Quand on a appris à lire, ce n’est pas une punition ! Il faut qu’on continue à vous lire des histoires ! Et même si vous êtes ado, pour peu que vous acceptiez que vos parents vous fassent ce cadeau, on peut lire ensemble, à tour de rôle.

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Le Feuilleton d'Hermès

De Muriel SZAC, illustré par Jean-Manuel DUVUVIER, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans.

Dans ces récits vieux de 3000 ans, que vous nous racontez en feuilletons, qu’est-ce qui vous paraît contemporain ? Je pense à Léto, la mère d’Artémis qui est un peu la figure universelle de l’Exilée, de l’Etrangère, rejetée en tant que telle : est-ce qu’il y a un message sur la crise des migrants, sur ce qu’on vit aujourd’hui dans nos sociétés ?

Victor Hugo - Non à la peine de mort

De Muriel SZAC, collection " Ceux qui ont dit non ", éditions ACTES SUD JUNIOR, dès 10 ans.

Avez-vous été surprise par certaines utilisations de vos textes, que ce soit en classe ou en famille ?

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Le point commun à toutes les expériences qu’on me raconte, c’est le partage. J’ai le bonheur qu’ils soient utilisés énormément dans les écoles et dans les collèges. Il y a ceux qui mettent en œuvre les prescriptions de Serge Boimare en médiation culturelle : la lecture à voix haute, apprendre à écouter, mettre à l’extérieur de soi ses émotions violentes, et puis reformuler ce qu’on vient d’entendre, collectivement. Ensuite, une petite phrase : «  Et toi, à la place d’Apollon, tu aurais fait quoi ? », qui permet de commencer à élaborer une pensée. Ce travail fait chaque jour, dans les collèges qui le pratiquent chaque jour vraiment tel que Serge Boimare le propose, alors, c’est stupéfiant ! Vous avez des élèves qui savent s’écouter, qui savent argumenter, qui sont bien sûr devenus familiers des mythes. En termes d’apprentissage, pour tout le reste des disciplines, c’est extraordinaire.

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Presque tous les mythes nous parlent de manière contemporaine aiguë. Léto vous avez raison quand elle part en errance et qu’elle arrive avec ses enfants assoiffés au bout des bras au bord d’un étang d’eau pure et que les paysans préfèrent battre des pieds et brouiller l’eau plutôt que de la laisser en boire, on est exactement aujourd’hui. Les Danaïdes, elles sont condamnées à remplir éternellement un tonneau qui ne sera jamais plein parce qu’il a des trous ? Pourquoi ? Parce qu’elles ont tué leur mari. Mais ce qu’on ne raconte jamais, c’est qu’elles ont tué leurs maris parce que c’étaient des mariages forcés, et ensuite, pour échapper à ces mariages forcés, avant d’être rattrapées et donc finalement de tuer leurs maris, elles sont obligées de s’exiler. Ulysse, c’est le premier migrant qui se retrouve sur un radeau en Méditerranée. Et Artémis, de quoi se défend-elle ? De clichés, de stéréotypes qui collent aux femmes. On n’est pas obligées d’être comme Aphrodite dans la séduction pour être une femme. Tout est extrêmement moderne.

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Cette extrême rudesse des situations humaines qui sont décrites dans ces mythes, comment vos petits lecteurs, que vous rencontrez quand vous allez en classe la perçoivent-ils ?

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Ce sont les adultes qui ont peur que les enfants aient peur. Les enfants n’ont pas peur et si quelque chose leur paraît trop violent, le fait-même de l’exprimer leur permet de parler de leur angoisse. Moi je suis convaincue qu’à partir de cinq ans, six ans, on peut raconter les mythes parce que ça pose des questions existentielles qu’on se pose dès cet âge-là. Il ne faut pas édulcorer la mythologie. Si Chronos n’avale plus ses enfants, Chronos ne sert à rien. Juste après le Bataclan, j’ai été invitée au grand Salon du Livre à Aubagne. Je suis arrivée dans un CP qui avait lu le Feuilleton d’Ulysse en classe. Ils avaient fait de grands dessins qui symbolisaient la fin de la Guerre de Troie. Vous aviez Troie en flamme avec les Grecs qui rentraient et ces images sont saisissantes parce qu’à part les kalachnikovs, on avait absolument toute la violence de ce qu’ils venaient de prendre dans la figure avec le Bataclan sur ces dessins.

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Vous avez évoqué la figure  d’Antigone. Vous avez dit votre attachement à l’esprit de résistance. Vous dirigez une collection qui s’appelle «  Ceux qui ont dit non »  dont le fil rouge est de choisir à un moment donné de s’opposer.

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Oui, c’est une collection qui est née il y a dix ans chez Actes Sud Junior, d’un désir, celui de Thierry Magnier, qui dirige Actes Sud Junior, et de moi-même d’offrir une collection «  politique » aux enfants. Je me disais : «  comment on peut avoir envie de grandir dans un monde où on n’arrête pas de vous dire ‘’ on ne peut rien changer ‘’ ». Les grandes figures qui se sont révoltées, qui ont suivi leur conscience, parfois au prix de leur vie ou d’années de prison, on ne leur en parlait jamais et le collectif, non plus, on n’était pas capable de le leur montrer. Comment dire non aux préjugés comme George Sand, non à l’oubli comme Primo Levi, non à l’oppression comme Angela Davis, non aux fous de Dieu comme Matoub Lounès ? Ce sont des combats qui ont un passé et qui ont malheureusement un avenir car ils ne sont pas terminés. J’ai aussi créé une collection qui s’appelle «  Poés’idéal » aux éditions Bruno Doucey, qui s’adresse aux adolescents, d’anthologies sur des combats, sur des valeurs. Ce sont des poètes du monde entier présents, vivants, qui avec la poésie disent des choses sur le monde.

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A quoi avez-vous choisi personnellement de dire non ?

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Il est clair que je revendique des positions qui sont anti-extrémismes. J’étais avec mes camarades chez moi, dans le 19e, pour empêcher un matin une famille dont les enfants étaient en classe avec les nôtres d’être expulsée et j’ai écrit un petit livre qui s’appelle L’Expulsion. Je me suis dit, moi ce que je peux faire en plus que de signer une pétition, que de manifester dans la rue ou que de distribuer un tract, ce que j’ai fait et trouve normal de faire (un engagement militant ne me fait pas peur), je vais mettre en scène cette petite fille de dix ans le matin où elle est expulsée de chez elle. C’est mon engagement militant, là. Le devoir d’hospitalité, c’est la première des règles pour les Grecs et c’est la politique au sens large.

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Propos recueillis

par Florence Dutheil

Plus jeune, vous regrettiez qu’il n’y ait pas de liens entre ces différentes histoires et donc vous avez opéré un très subtil tissage entre ces divers épisodes sous la forme de ces feuilletons – on en est au quatrième, quatre feuilletons de cent épisodes – comment avez-vous procédé pour que cette histoire sans cesse recommencée soit fluide sans qu’on soit perdus, ne serait-ce

Le Feuilleton d'Artemis

De Murielle SZAC, illustré par Olivia SAUTREUIl, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans. Aussi en version audio.

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De Murielle SZAC, collection " Ceux qui ont dit non ", éditions ACTES SUD JUNIOR, dès 12 ans.

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De Murielle SZAC, illustré par Ilya GREEN, interprété par Thierry ELIEZ et Ceilin POGGI, éditions DIDIER JEUNESSE, dès la naissance.

Le Feuilleton d'Ulysse

De Murielle SZAC, illustré par Sébastien THIBAULT, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans.

Victor Hugo - Non à la peine de mort

De Murielle SZAC, collection " Ceux qui ont dit non ", éditions ACTES SUD JUNIOR, dès 12 ans.

Le Feuilleton de Thésée

De Murielle SZAC, illustré par Rémi SAILLARD, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans.

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De Murielle SZAC, illustré par Jean-Manuel DUVUVIER, éditions BAYARD JEUNESSE, dès 6 ans.

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